Mini-marché bio (fermé depuis décembre 2018)
Samedi matin, faites votre marché de façon solidaire en encourageant le commerce équitable et les producteurs biologiques, en supportant les produits favorables à l’environnement et les entreprises de transformation agroalimentaires locales !
Le mini-marché bio du dépanneur Sylvestre est reconnu pour son atmosphère chaleureuse et familiale. Chaque semaine, le distributeur de fruits et légumes biologiques certifiés Émile Péloquin déploie ses comptoirs de fruits et légumes frais et accueille les habitués avec sa grande jovialité.
Un petit aperçu de l’atmosphère conviviale du mini-marché
Plusieurs espaces sont disponibles pour les producteurs locaux qui voudraient faire connaitre leurs produits.
Histoire du mini-marché
Le mini-marche bio a débuté il y a plusieurs années sous forme de mini-marché solidaire, lequel a permis à divers petits producteurs locaux de développer leurs produits et de les faire connaitre au public de la région.
Certains se souviendront de la savoureuse boulangerie artisanale Pipolinka, qui a depuis élu pignon sur rue à Wakefield, des germinations fraîches de Jan Lis, des roulinis de François et Marie, des produits naturels de Laetitia, des sorbets aux fruits d’Eda, des produits de la ruche de Zarko, des salades en alimentation vivante de Christian, des soupes maisons, des créations culinaires de Karen et de divers petits artisans, et plus récemment des produits en alimentation vivante des Petits Paniers de Vie, ainsi que des tapenades, tartinades et crèmes à la noix de Sophie.
Aujourd’hui, il y a plein de la place pour la relève culinaire : jeunes entrepreneurs, ressortissants d’autres cultures gastronomiques, passionnés de la cuisine, artisans locaux et autres, la porte du dépanneur est grande ouverte!
LE DÉPANNEUR SYLVESTRE AU FORUM SOCIAL MONDIAL 2016
Du 10-12 août dernier, une vingtaine de bénévoles du Dépanneur Sylvestre se sont déplacées jusqu’à Montréal participer au Forum social mondial.
C’est quoi un Forum social mondial ?
Le Forum social mondial (ou FSM) est un forum international ayant pour but de faire se rencontrer des organisations citoyennes du monde entier sensibles à la cause altermondialiste (« Un autre monde est possible »). Traitant des principaux sujets de préoccupation de la société civile en rapport avec la mondialisation, cet événement se présente comme une alternative sociale au Forum économique mondial qui se déroule chaque année en janvier à Davos en Suisse.
La première édition du FSM s’est tenue en 2001 à Porto Alegre au Brésil. C’est la toute première fois que le Forum social mondial se déroule en Amérique du nord, au Québec et à Montréal (et nous nous y sentions tout à fait à notre place !
Kiosque du Dépanneur à l’UQAM
Le kiosque consistait en une table avec deux chaises dans un corridor très passant à l’Université du Québec à Montréal (l’UQAM), en plein centre-ville, au coin de la rue Ste-Catherine et la rue St-Denis. Pour mettre le kiosque à nos couleurs, nous avons fait imprimer le logo du Dep sur une bannière 40 x 60 servant de toile de fond. Sur la table il y avait des feuillets d’informations sur le Dépanneur, des signets avec l’adresse et le site web, ainsi que des infos sur la Ville Gatineau.
Un gros moniteur sur pied permettait de faire rouler en boucle une présentation d’images illustrant des activités du Dep depuis ses débuts. De plus, une boite remplie des biscuits emballés trois par trois pour représenter les trois lettres du dep, « solidarité, entraide et don », ont été offert gratuitement aux participants du FSM de passage au kiosque. Nous leur demandions de les partager !
L’achalandage du kiosque a été vraiment élevé. Il semble que le mélange d’une belle bannière aux couleurs vivantes, de délicieux biscuits à donner et les images joyeuses projetées sur l’écran étaient attirant, mais c’est probablement le charme des bénévoles présentant chacun le Dep à leur façon qui a fait en sorte que le public se sentait attiré.
Merci à Daniel et Colette pour leur travail sur le diaporama, à Jean-Pierre et Catherine, Bernard, Norma et Francine pour la confection des biscuits, et la gang au kiosque : Daniel, Nadia, Christiane, Marcel, Denis, Jacques, Anne, Colette, Eda et tous les autres qui sont venus dépanner.
Ateliers-conférence sur le Dépanneur Sylvestre
L’atelier-conférence présentant le Dep a été un franc succès… nous avons eu un auditoire captivé même s’il n’y avait qu’une douzaine de personnes dans la salle. La vidéo de témoignages de vingt minutes produit par Marie-Laure Turmel a été très bien reçue (merci pour ce travail acharné !).
Il y avait pas moins de sept personnes pour présenter le Dep, chacun de leur façon, mais tous de façon très touchante. On voyait bien que les participants étaient très engagés lors des partages et pendant les discussions qui ont suivi. Merci à Gilles, Christian, Nadia, Daniel, Jean-Pierre, Catherine et Colette d’être venu et d’avoir partagé chacun-e sa vision, son expérience, et son amour pour notre cher Dépanneur.
En plus de participer à notre atelier-conférence, Gilles, Nadia et Mélissa ont aussi parlé de notre expérience du Dépanneur dans l’atelier « Vivre ensemble ». Et finalement, nous avons été invités à nous joindre au nom du Dep à une autre table ronde vendredi sur des coopératives de solidarité. C’est Colette et Jacques qui se sont présenté pour ce dernier atelier qui était également très intéressant.
Conclusion ?
Seul on va vite, mais ensemble on va loin !
Ce fut une expérience très enrichissante pour tous les participant-e-s, pas seulement les rencontres et les partages sur place, mais aussi dans toute la coordination entourant cet évènement qui nous a rapprochés autour d’un projet commun que nous tient déjà, chacun-e, à cœur.
Participation du dépanneur Sylvestre
aux « 24h pour la paix dans le monde »
Prises de parole citoyenne
1- Comment retrouver la paix?
Plus que jamais sur notre terre, la même question se pose, autant à l’échelle des nations que dans les communautés et à l’intérieur de nous-mêmes : Comment retrouver la paix?
Comment retrouver la paix dans le monde?
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Comment contribuer à la paix dans nos communautés?
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=5_yYvdF501g?rel=0&w=560&h=315]
Comment passer de la peur à la paix, de la rancune au pardon, de la colère à la gratitude? Quel est le mystérieux chemin, souvent très personnel, qui permet de retrouver la paix en soi, là même où il n’y avait que des frustrations et ressentis?
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Spectacle-enregistrement
des 24 heures pour la paix
James Azola
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Micheline Scott
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Downside Kid
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Anne-Marie et Ruben
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Ruben
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=LilEo93OwwI?rel=0&w=560&h=315]
Neal Ford Sundet
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=pgKUd_w2HaE?rel=0&w=560&h=315]
Marc-André
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=CApGAFaEmHk?rel=0&w=560&h=315]
Poèmes sur la paix
Marcel
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Lisette
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Autres participants au spectacle
Anne-Marie
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Musikano
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Merci à toutes les personnes qui ont généreusement participé
aux entrevues et au spectacle pour les 24h de la paix!
Organisation du spectacle : Jean-Marc Meunier
Prise de son : Robert Mongeon
Vidéos par : Marie-Laure Turmel
Voix et Couleurs
Soirée de créativité sur le thème de la paix
Vous êtes cordialement invités à une rencontre
sur l’inclusion sociale, les partenariats intersectoriels
et le « vivre ensemble »!
Panélistes et organismes
ayant confirmé leur présence:
- Jean Dansereau, Prix du Gouverneur général pour l’Entraide 2014, directeur des programmes DI-DP-TSA du CISSS de l’Outaouais; administrateur au C.A . du CNRIS.
- Dominic Foisy, Professeur au Département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais et chercheur associé à la chaire de recherche du Canada en organisation communautaire
- Vincent Greason, Directeur de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation volontaires de l’Outaouais (TROVEPO)
- Patrick Duguay, Directeur de la Coopérative de développement régionale de l’Outaouais et des Laurentides (CDROL)
- Nathalie McSween, Coordonnatrice de la Table de concertation sur la faim et le développement social en Outaouais (TCFDSO)
- Daniel St-Jean, Directeur du centre 24/7 (Centre pour personnes en état de crise, santé mentale)
- Maxime Pedneaud-Jobin, maire de la Ville de Gatineau
- Lise Paradis, Directrice exécutive du Gîte Ami
- Bato Redzovic, Directeur d’Accueil Parrainage Outaouais, Services d’accueil et de suivi aux nouveaux arrivants dans l’Outaouais
- Nancy Lamothe, L’Arche Agapè (Déficience intellectuelle)
- Robert Beaudry, Directeur du PAS de la rue (Personnes âgées sans domicile fixe ou en situation de précarité – Montréal)
- Gilles Strasbourg, porte-parole du dépanneur Sylvestre (Inclusion sociale de divers groupes marginalisés)
Témoignages
- Mélissa Desjardins, atteinte de sclérose en plaques, témoignera de l’effritement social dans le contexte d’une perte progressive de mobilité.
- Nathalie Charette, témoignera de l’extraordinaire initiative de formation et d’intégration sociale « La Boutique des 121 trésors » à Buckingham
- Stéphanie Gauthier, T.E.S (technicienne en éducation spécialisée) en réadaptation physique nous donnera un aperçu des difficultés d’intégration sociale des personnes ayant une déficience motrice ou cognitive suite à une maladie ou à un traumatisme.
Nadia Fleury, travailleuse sociale (sur la ligne Info-Social (811) du CISSSO) présentera les panélistes et Gilles Strasbourg animera la période de questions.
De nombreux organismes de la région
ont été invités à la rencontre et à intervenir durant la période de questions.
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La réflexion des panélistes s’articulera autour des questions suivantes :
- Comment réapprendre à « vivre ensemble » en incluant les plus marginalisés, dans un contexte de compressions budgétaires et de réductions de services?
- Comment intégrer dans des projets de vie communautaire les groupes les plus marginalisés, handicapés, personnes ayant une déficience intellectuelle, personnes âgées en perte de moyens ou d’autonomie, personnes démunies et nouveaux arrivants?
- Comment briser l’isolement social croissant de personnes ayant perdu toute forme d’appartenance familiale, professionnelle ou sociale dans une société dominée par des valeurs individualistes?
- Comment innover et favoriser des initiatives de « vivre ensemble » réellement inclusives, intergénérationnelles et multisectorielles ?
Mise en contexte
Il devient de plus en plus évident qu’au cours des prochaines décennies, les organismes auront à apprendre à « faire plus avec moins ». Dans un contexte de vieillissement et d’appauvrissement de la population, de frilosité économique, de compressions budgétaires et de réductions de services, la société québécoise aura plus que jamais besoin d’initiatives sociales innovatrices pour maintenir la qualité de vie de la collectivité, et en particulier celle des personnes les plus vulnérables ou marginalisées.
Comment éviter la régression sociale et, au contraire, avancer vers une société à la fois plus inclusive et adaptée aux défis contemporains afin d’offrir les meilleures réponses aux besoins des communautés?
Si dans un tel contexte, la responsabilité de développer de nouvelles approches peut paraître beaucoup trop lourde pour un seul organisme, les partenariats intersectoriels offrent pour leur part des opportunités uniques de décloisonner les silos organisationnels afin d’augmenter l’impact social. La concertation et la collaboration entre les organismes ayant des missions complémentaires entrainent inévitablement des retombées fructueuses, autant au profit de groupes spécifiques qu’en ce qui concerne l’ensemble de la population.
C’est ce chemin de synergie qu’empruntent déjà plusieurs innovations sociales au pays, profitant généralement autant au bien être économique des collectivités qu’à une augmentation de l’inclusion sociale et de la qualité de vie.
En août 2016, à l’occasion du Forum social mondial qui se tenait à Montréal, plusieurs organismes, dont le dépanneur Sylvestre et L’Arche Canada, participaient à une première table ronde sur le « Vivre ensemble » avec plusieurs autres organismes et invités. Les panélistes et participants ont unanimement souhaité que ce processus de réflexion intersectoriel se perpétue au travers d’autres rencontres impliquant une variété d’organismes dans diverses régions. La première table ronde en Outaouais, qui empruntera la formule d’un 5 à 8 regroupant plusieurs personnalités de la scène sociale ainsi que divers organismes, se veut une réponse constructive en ce sens.
Un rendez-vous à ne pas manquer, jeudi 3 novembre 2017 à 17 h !